À propos de cette revue

La « Revue Lextractiv international (RELEXT) » est un périodique interdisciplinaire en sciences sociales spécialisé dans les industries extractives (mines, pétrole et gaz). A vocation professionnelle et scientifique, de forme bilingue (anglais et français), la RELEXT a une audience internationale et nationale (en s’appuyant sur une démarche transnationale).
Elle a pour objectif de diffuser dans une approche globale, les connaissances du domaine et de promouvoir les meilleures pratiques juridiques, techniques et managériales du secteur extractif, tout en prévoyant une ouverture aux débats d’idées. Dans cette veine, elle s’appuie notamment sur le rapport final de l’Extractive Industries Revue (EIR) du 15 janvier 2004 de la Banque mondiale, avec pour finalité de participer au renforcement des programmes de la mondialisation des sciences sociales. La revue a également pour ambition de créer et de rassembler la communauté scientifique des experts et professionnels de ce secteur (l’extractivatorium communautaris), autour des thématiques de l’industrie extractive, ainsi que de diffuser son actualité sur divers aspects tel que la réglementation. La revue se fixe enfin pour ambition d’aider les multinationales extractives et les gouvernements d’accueil et d’origine de ces entreprises, à mieux appréhender le risque global et à se doter d’un avantage compétitif durable, ainsi que les communautés locales à mieux se défendre, en participant à la diffusion des meilleures pratiques et des connaissances à travers le monde. La RELEXT est coéditée semestriellement par e. LEXT (l’éditeur numérique spécialisé appartenant au Cabinet Lextractiv international) qui l’héberge et la diffuse sur son portail, et LEXISNEXIS.

Le secteur de la recherche, de la production intellectuelle et des connaissances à travers les revues scientifiques peut sembler saturé au regard du nombre et de la diversité élevé des revues, en particulier en sciences sociales. Au point où l’on pourrait questionner la nécessité d’une nouvelle Revue comme la RELEXT, surtout que le secteur des industries extractives qui est son champ d’intervention, est déjà marqué par la présence de deux revues internationales : Resources Policy et Extractive industries and sociéty (depuis 2014). Mais à bien y regarder, la RELEXT a toute sa place dans cet environnement car par son originalité, elle se démarque des deux précédentes revues et vient compléter, voire combler le vide laissé.

  • Originalité sur le type de revue 

Tandis que les deux précédentes revues sont essentiellement des revues scientifiques, la RELEXT est à la fois une revue scientifique et professionnelle, et excellence ; ce qui vaudra son indexation dans les meilleures plateformes de référencement. Cela induit plusieurs conséquences au niveau de la politique éditoriale (telle que le public cible, l’utilité, etc.) et le fonctionnement de la revue comme précisé infra (voir section II.2).

  • Originalité sur l’angle d’attaque ou d’approche 

Au niveau de son angle d’attaque, la position et l’originalité de la RELEXT est différente en fonction de la revue concernée. S’agissant de la revue Resources Policy, qui est orientée économie intégrant dans son champ scientifique les sciences de la vie et les sciences physiques et l’ingénierie, la RELEXT s’en éloigne bien évidement puisqu’elle (la RELEXT) est exclusivement consacrée aux sciences sociales avec une orientation qui dépasse très largement l’économie et la politique.

Quant à la Revue Extractive Industries and Society, s’il est vrai qu’elle est similaire à la RELEXT du point de vue du champ scientifique (sciences sociales exclusivement) et de l’angle d’attaque (conséquences sociales, économiques et environnementales de l’extraction), il y a lieu de relever que la RELEXT tire son originalité de l’extension de cet angle d’attaque (conséquences mais aussi enjeux sanitaires, droits humains, conflictuels, de gouvernance, de transparence ou traçabilité, d’éthique des affaires (corruption, évasion fiscale, flux illicites). En effet, la RELEXT vise à analyser tous les grands enjeux des activités extractives contemporaines exclusivement (ne s’intéresse pas aux sociétés passées comme sa devancière). Mais il faut surtout compter sur sa démarche ou orientation pour voir son originalité car, elle doit se lire sous l’angle du développement durable, de la transition écologique et du management de la qualité, comme le précise la section 2.2 infra. Ce qui influence également l’organisation de ses rubriques (voir section III.2 infra).

  • Originalité sur l’impact géographique 

Il est certes vrai que la RELEXT est une revue internationale comme les deux précédentes revues, avec une couverture géographique globale. Mais la RELEXT s’y démarque car elle est orientée principalement vers les pays en voie de développement en Amérique latine, en Afrique et en Asie, sans s’y attarder exclusivement. Les contenus sur les pays développés sont aussi (mais pas exclusivement) un peu orientés vers les enjeux extraterritoriaux des pays du sud car l’objectif majeur de la RELEXT est de relever le niveau de gouvernance extractive dans ces pays caractérisés par le paradoxe de l’abondance extractive. Un objectif partagé par plusieurs organisations internationales, notamment la Banque mondiale. Ce qui justifie la référence au rapport final de l’Extractive Industries Revue (EIR) du 15 janvier 2004 de la Banque mondiale, dont les recommandations restent encore d’actualité aujourd’hui, au regard de leur incomplétude d’une part et des écarts dans leur mise en œuvre d’autre part. La revue va ainsi s’abreuver notamment des études comme celles des industries extractives américaines, européennes ou canadiennes à l’étranger pour analyser tous les enjeux contemporains de l’extraction.

  • Originalité sur l’engagement écologique 

Il nous semble que les deux précédentes revues sont des produits papiers et électroniques. Ce qui n’est pas le cas pour la RELEXT. Fidèle à son engagement écologique, la RELEXT est coéditée et diffusée en ligne sur la plateforme de diffusion (http://lextractivinternational.com/RELEXTonline), sur un modèle hybride en open Access ou sous abonnement annuel. L’impression de la version papier se fait exceptionnellement sur demande motivée. Attachée au professionnalisme et aux valeurs éthiques, la RELEXT effectue tout son processus d’édition sur une plateforme de Workflow éditorial.

Par ailleurs, la thématique sur la transition écologique, y inclus la décarbonisation des énergies fossiles, constitue l’une des thématiques majeures de la revue, et figure sous plusieurs aspects dans la liste des 40 dossiers possibles, identifiés. Ce qui n’est pas tout à fait le cas des deux précédentes revues.

  • Originalité géopolitique : la langue

Le secteur des industries extractives est jusque-là dominé par la langue anglaise, ce qui est le cas pour les deux précédentes revues. Les promoteurs de la RELEXT travaillent pour démocratiser l’accès de la connaissance et de la production de la recherche à un important public francophone à travers le monde, sans toutefois délaisser le public anglophone. Le RELEXT pourrait ainsi constituer un précieux instrument scientifique aussi bien pour le Commonwealth que pour la francophonie.

  • Originalité technique : les formats

Les deux précédentes revues sont accessibles exclusivement au format PDF. La RELEXT se veut plus moderne et offre, en plus du PDF, trois autres formats dont HTML, ePub et KF8 (amazon) avec une plus-value escomptée pour le confort des lecteurs et l’autonomie voire la liberté qui leur est octroyée pour le choix du format ou le terminal de lecture.

  • L’innovation : la Collection RELEXT

C’est la cerise sur le gâteau ! La revue RELEXT est simultanément une collection : la « Collection RELEXT (ouvrages numériques) ». C’est une collection monographique spécialisée dans les industries extractives (y inclus naturellement les énergies fossiles) accueillant les livrables des projets de recherche, actes des colloques et des thèses (lauréates de l’appel à prix de thèse Lextractiv, tous les 3 ans). Il n’existe pas aujourd’hui de collection dédiée au secteur de l’extraction. La RELEXT vient donc combler ce vide en s’identifiant comme la collection des industries extractives.

Les industries extractives sont les industries les plus polluantes au monde. Ce qui contraste pourtant avec la transition écologique, en particulier la transition énergétique connue sous le nom de la décarbonisation. Dans de nombreux pays comme en Afrique par exemple, il émergence des projets collaboratifs et de portée interrégionale. Ces projets collaboratifs sur plusieurs plans (l’infrastructurel, les politiques publiques, l’éducation et la formation professionnelle, etc.) devraient viser à améliorer les conditions de vie de leurs citoyens tout en réduisant l’impact de la crise énergétique mondiale et en conciliant ces projets aux engagements se Paris sur le réchauffement climatique, suivant les nouvelles perspectives de la COP 26 et la COP 27. Ce qui ne semble pas évident au regard de la réticence de nombreux leaders à soutenir effectivement le mouvement de la transition écologique sous le prétexte des enjeux développementalistes. Mais les choses semblent encore se complexifier avec la guerre d’Ukraine et la RUSSIE qui vient accentuer la crise énergétique mondiale et causer des frémissements au mouvement de décarbonisation et de contribution déterminée au niveau national (CDN).

La RELEXT fait du projet Global Compact des Nations-Unies, de la vision minière africaine (VMA) et des orientations de la COP 26 et la COP 27 son instrument de travail pour la réalisation des Objectifs de Développement Durable (ODD) pour des industries extractives durables et socialement responsables comme le soutient la vision fondamentale de son fondateur. Ce qui justifie l’engagement de la RELEXT sur les questions de Diversité & d’Inclusion (lutte contre les discriminations, égalité des chances, promotion de la diversité et employabilité).

Cela peut paraître paradoxal mais les besoins de la transition énergétique augurent, à l’observation, une course effrénée vers les terres rares et les métaux critiques. En effet, le développement des énergies renouvelables et des technologies comme le stockage des batteries, les éoliennes, l’énergie solaire photovoltaïque (PV) et les véhicules électriques (VE) favorise l’augmentation des besoins en ressources minérales puisque ces dernières constituent des intrants primaires, (cobalt, lithium, aluminium, cuivre, nickel, silicium, manganèse).

Une étude de la Banque mondiale montre que, la quantité moyenne de minéraux nécessaires pour une nouvelle unité de capacité de production d’électricité a augmenté de 50 %  au niveau mondial avec l’augmentation de la part des énergies renouvelables, provenant de la Chine, la Russie, le Pérou, l’Australie, le Chili, l’Indonésie et les États-Unis. La RELEXT envisage ainsi fournir à ses lecteurs et ses contributeurs un espace d’analyses utiles pour adresser tous les défis et enjeux dans ce domaine brulant d’une très grande actualité.